Une famille étonnée de nous voir sur
une piste si isolée nous invite à nous arrêter boire
le çay et à partager leur repas. Il ramassent le pois chiche
et font une pose à l'ombre de leur arbre. Le chanteur de la bande
nous interprétera un chant traditionnel très émouvant.
Le rebelle (c'est lui qui est debout, mais il a déposé son
fusil contre l'arbre en arrivant, heureusement !) nous tiendra un long
discours véhément, en turc, comparant leurs chaussures de
caoutchouc et mes tennis à 600 balles, leurs pantalons et le mien...
Et oui... Au moment de nous quitter, ils nous offrent des pois chiches,
nous leur donnons 2 boîtes de conserve et des bonbons et surtout
nous notons leur adresse pour envoyer les photos, qu'ils apprécient
beaucoup, comme la plupart des Turcs.