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Petit historique 

des instruments électroniques







 


 
 
 
Les débuts de la synthèse
  • Dès 1918, Edgard Varèse utilise 2 sirènes (à manivelle) dans Amériques. 
  • Suite à des problèmes de parasites dans les transmissions radio pendant la guerre de 14/18, Maurice Martenot invente le 1er instrument "électronique": les Ondes Martenot. On  joue de leur sonorité éthérée soit à partir d'un clavier, soit à partir d'un ruban sur lequel on glisse le doigt (notion d'interface déjà présente).
  • Les premiers synthétiseurs voient le jour en labo vers 1955. Mais il faudra longtemps avant que les 1ers instruments soient à la disposition des musiciens. Une des 1ères apparitions d'un son synthétique sur vinyl doit être dans un 33T des Beattles (Abbey Road?).
  • Les 1ers synthés "grand public", monophoniques, arrivent en France vers 1974. Parmi les quelques modèles disponibles, le célèbre Minimoog!
 
Mes débuts dans la synthèse
  • En 1976, à 19 ans, j'ai enfin de quoi acheter un synthé (merci les accidents de moto et les assurances!): Minimoog ou son seul concurent, l'Arp Odyssey? Tony Banks (Genesis) et Ange ont opté pour l'Arp. Je monte donc à Paris en Simca 1000 (la voiture aux 1000 tête-à-queue!) pour m'offrir un Odyssey monophonique (2 oscillateurs). Je l'ai toujours (voir photo ci-contre), il marche parfaitement, il a le son bien gras des antiquités analogiques.
  • Plus tard, nouvelle révolution, avec l'arrivée du Prophet, polyphonique, et surtout avec mémoires: plus besoin de programmer chaque son à chaque fois! Et un timbre d'enfer. Mais celui que j'ai acheté joue faux (vice de conception des 1ers modèles), il me faudra 10 ans de procédure contre le revendeur et l'importateur pour être indemnisé...
 
Mes débuts dans l'informatique musicale
  • Au début des années 80, nouveau miracle pour les musiciens: alors que depuis des siècles la musique écrite ne pouvait s'entendre qu'intérieurement (ce qui a ses limites) ou en mobilisant des instrumentistes, des ordinateurs "remplaçant" les interprètes font leur apparition. Le 1er d'entre eux, le Yamaha CX5 (voir photo ci-contre): un bijou, pas cher, et qui tient même lieu de synthé (synthèse FM, comme le légendaire DX7). La convivialité de l'interface... hum... mais c'était le premier!
  • Puis arrivent Atari et Mac, sur lesquels tournent des séquenceurs de haut niveau, avant que les PC se joignent (un peu laborieusement) à la "faites de la musique".

 
 
 

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